mardi 26 juin 2012

La web tv du JT, un espace de liberté



Quel bonheur d’avoir animé cette saison les émissions de la web tv du « Journal Toulousain ». Et en premier lieu les débats. Ils auront opposé avant la période électorale François Chollet à Nadia Pellefigue (un échange sur le fond très riche, sur la forme très respectueux) et Rémi Vincent à Laurence Arribagé (là ce fut vif et « musclé » !) … Pendant la campagne, c’est chez nous que Jean-Luc Moudenc et François Simon s’étaient affrontés pour la première fois (on avait pu alors analyser la stratégie de l’ancien maire de Toulouse qui était d’écarter du jeu Alain Fillola, et de mettre Simon face à ses oppositions avec Pierre Cohen et Martin Malvy), puis que Christophe Borgel et Elisabeth Pouchelon s’étaient expliqués sur la définition du mot « parachutage » (sic). Au-delà de ça, notre web tv a permis de faire découvrir de vrais talents avec le rock fusion de « Bruit qui court », l’humour déjanté des « Crevettes musclées », l’humilité de Michael Jones ou le talent de la comédienne Justine Thibaudat (PBLV). Des rencontres… vraies, passionnantes … J’ai tenté d’entrer dans la personnalité des invités, pour que leur discours ne soit jamais convenu, et que leur naturel ressorte à travers la caméra. Elle qui est avant tout là pour vous faire partager l’intime … 

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 http://www.premiere-reponse.com/category/web-tv

samedi 2 juin 2012

A droite et au centre, le volcan est en irruption


Derrière une vraie-fausse volonté affichée ou pas, la droite a déjà « tourné la page » de cette élection législative. La cohabitation serait-elle un mirage ? L’UMP est avant tout projetée sur la rentrée avec l’élection de son futur président … Jean-François Copé et François Fillon sont clairement engagés dans cette bataille par médias interposés. Mais Alain Juppé et Laurent Wauquiez semblent eux-aussi montrer des signes d’intérêt pour la fonction. A suivre donc. Au centre, il en est de même. La tête est déjà à la recomposition, et les Borloo, Morin, Lagarde, Bockel, Arthuis et … Bayrou, vont devoir trouver la bonne formule pour cohabiter et mettre les égo de côté. Il en va de la survie du courant centriste sur l’échiquier politique. Des personnalités telles Philippe Douste-Blazy ou Rama Yade, toujours populaires, devraient jouer un rôle dans cet avenir. A Toulouse, terre acquise à la gauche, il s’agit à la droite et au centre de repartir de zéro. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cette semaine l’annonce de Jean-François Copé, formulée à Balma, d’un Jean-Luc Moudenc en pôle position pour la mairie, est pour le moins malheureuse. Elle a pour double effet de « crisper » les « anti-Moudenc » de l’UMP et les cousins centristes avant le premier tour des élections législatives … Mais surtout, elle risque d’anticiper les vélléités des uns et des autres pour l’après 18 juin (issue du 2ème tour des législatives) … Pour y voir plus clair (ou pas lol) sur le contexte local,  mon édito de la semaine sur le site du « Journal Toulousain » (www.premiere-reponse.com) :

Et si la droite toulousaine rêvait de « beignet » ?

"Je ne sais pas si tout le monde souhaite gagner ces élections législatives. Allez, je vais être franc avec vous, je suis même certain du contraire. Prenons un exemple… Allez, au hasard, la troisième circonscription (Rires) ! Nous le savons, cette circonscription est indiscutablement la seule «jouable» pour la droite «made in cassoulet». Et pour cause, elle a été redécoupée par l’ancien ministre Marleix (bien aidé par des locaux, suivez mon regard) dans ce seul objectif. Aujourd’hui le président départemental de l’UMP, l’ancien maire Jean-Luc Moudenc, est donc sur le terrain pour conquérir ce territoire au «nez et à la barbe» de François Simon et Alain Fillola. Sauf que ces deux-là vont pouvoir compter sur de nouveaux alliés… Car pour la droite toulousaine, l’objectif n’est déjà plus l’échéance législative («Un rêve de beignet, c’est un rêve, pas un beignet» dit Marek Halter, à méditer non ?) mais bel et bien le Capitole. Alors, à l’instar de François Fillon et de Jean-François Copé qui n’auront pas attendu le 18 juin pour commencer à anticiper sur les futures échéances de leur parti, le groupe municipal «Toulouse Métropole d’Europe» (dissident de Jean-Luc Moudenc) de François Chollet et Marie Déqué n’aura pas, lui non plus, attendu le deuxième tour de l’élection législative pour «mettre la pression» sur l’ancien maire de la «ville rose». Dans le rôle du «porte-flingues», Serge Didier : «Jean-Luc Moudenc est secrétaire national de l’UMP, ce sera difficile pour lui de rassembler. Je pense qu’il faut un candidat du renouveau pour mener une liste… («La Dépêche du Midi» 01/06/12). Dans le «JT» du 24/05 dernier Marie Déqué avait déjà servi le «hors d’œuvre» : «A partir du moment où l’on ne croit pas en Jean-Luc Moudenc leader pour gagner, qui a alors la carrure ?» Les dissidents toulousains ont donc maintenant choisi de soutenir la candidate centriste Laurence Massat sur la 3e circonscription… Face à… Jean-Luc Moudenc. Autant vous dire que le résultat du 17 juin sera déterminant pour la suite, et pour la reconquête (possible ou pas ?) du Capitole. Certains auraient-ils intérêt à ce que le candidat de l’UMP échoue dans son combat législatif ? J’ai mon idée. Mais je vous laisse répondre à la question…"