dimanche 27 mai 2012

Ce Pascal a du talent !

En 2009, il débarquait hors compétition à Cannes avec son complice Thierry Obadia et un premier long métrage "Lisa" accompli avec des "bouts de ficelles". Quelques années auparavant, je l'avais connu en spécialiste des réalisations de DVD et de clips d'artistes (Chimène Badi, des comédies musicales...) ... Aujourd'hui je travaille avec lui plusieurs fois par semaine sur les émissions web tv du "JT". Et c'est un bonheur ! On se parle peu, on fonctionne ensemble au feeling et ça fonctionne ! Ses yeux ont du talent , du vrai. Il respire par le regard. L'image c'est sa vie ! En ce moment, il tourne un court-métrage "Love ways" avec pour sujet l'amour agapé, sur fond d'un boléro que chacun connaît ... Mais oui celui de Maurice ! J'attends ça avec impatience ... Et ensuite il jouera le rôle principal d'un long métrage, "Indigo".
Pour en savoir plus "matez" l'émission "Top Culture" . Vous y découvrirez à ses côtés Justine Thibaudat, actrice dans "PBLV" et surtout dans son court-métrage en tournage (merci Justine, tu auras remarqué le montage de fin qui fait que personne ne sait pourquoi on explose de rire) ... et petit flash-back avec la bande-annonce de son premier long "Lisa". Ce Pascal ... suivez-le !!

vendredi 25 mai 2012

Le centre haut-garonnais : Et si on essayait de comprendre ?


 Voici mon papier sur le désir d'union entre les partis centristes en Haute-Garonne paru cette semaine dans le "JT".

"Depuis de longs mois, les partis centristes de Haute-Garonne tentent une expérience. Celle de se fédérer : «Ici, le centre est en marche, en construction» avance le président départemental du Parti Radical Jean Iglesis. Il s’agit pour eux de réussir ce que leurs mentors nationaux respectifs n’arrivent pas à faire, mais que l’histoire politique va sans aucun doute leur imposer après le 18 juin (lendemain du deuxième tour des élections législatives). Nous pouvons en effet parier sur une reconstruction, une recomposition de l’échiquier politique à la droite et au centre, à la suite de l’échéance législative, qui le temps d’un mois de campagne aura imposé un statu quo de rigueur. La défaite de Nicolas Sarkozy, le vote personnel de François Bayrou en faveur de François Hollande ou les défections successives de Jean-Louis Borloo et Hervé Morin dans la course présidentielle, sont autant de facteurs qui devraient favoriser un éclatement au niveau de l’UMP et de toutes les chapelles centristes (MoDem, Nouveau Centre, Parti Radical, Gauche moderne ou Alliance centriste). Dans notre département les élections législatives devaient être un test pour les partis centristes. Sont-ils arrivés à s’entendre pour offrir une offre centriste cohérente sur les dix circonscriptions qui composent le redécoupage territorial ? «Une offre avec de nouveaux visages» souligne Jean-Luc Lagleize, leader départemental du MoDem. Objectivement, il y a sept circonscriptions où les responsables centristes toulousains ont réussi à se mettre d’accord. Allez, six et demi… Car la politique nationale reprend toujours quand il le faut. C’est donc le cas sur la dixième circonscription où Dominique Faure, soutenue par le sénateur «radical» Alain Chatillon, a obtenu le sésame si convoité par beaucoup (le conseiller régional Jean-Luc Rivière s’y est «cassé les dents» sur la 8e circonscription), la double-investiture UMP-Parti Radical. Un affront pour les centristes locaux, trop avides d’émancipation envers l’ex-maison mère, qui ont décidé de soutenir (officiellement pour les uns, officieusement pour les autres) la candidature du «Nouveau centre» Jean-Pierre Albouy qui compte un élu MoDem de Gardouch comme suppléant. Pour le reste, Jean-Jacques Bolzan (1e circonscription), André Gallego (2e), Laurence Massat (3e), Raphaël Quessada (5e), Jacqueline Winnepenninckx (8e) et Eric Gautier (9e). 
Dissension avec Alliance centriste ?

Au fur et à mesure des discussions entre centristes, il est apparu de réelles dissensions avec l’«Alliance centriste» : «Nous avons souhaité jouer collectif en retirant l’un de nos candidats sur la première circonscription pour laisser la place à Jean-Jacques Bolzan. Nous avions alors deux circonscriptions qui nous étaient destinées, la 4e et la 7e. Nous avons jugé au vu du contexte particulier de la 7e circonscription, que nous allions placer tous nos efforts sur la 4e» nous explique Jean-Marie Belin, président départemental de l’Alliance Centriste, qui soutient donc la candidature de son poulain Alexandre Trillou. Seul hic… Sandra Mourgues, soutenue par tous les autres partis centristes, était déjà en campagne. Cerise sur le gâteau sur cette quatrième circonscription, l’élue toulousaine Yvette Benayoun-Nakache, proche du MoDem, a décidé également d’y aller. En coulisses, les leaders centristes ont peu apprécié l’attitude de Jean-Marie Belin et des siens, qui par ailleurs, et sans avoir concerté leurs cousins du MoDem, du Nouveau Centre et du Parti Radical ont décidé de soutenir le président départemental de l’UMP Jean-Luc Moudenc sur la 3e circonscription. Un acte qui pourrait laisser des traces pour la suite… Autre anomalie remarquée, cette fois-ci sur la sixième circonscription, où le jeune Grigori Michel qui a pour suppléant le «radical» Jean-Louis Cesses, n’a pas obtenu le soutien du MoDem qui présente sa vice-présidente départemental Marthe Marti. Bizarre, vous avez dit bizarre ? Alors oui, le centre haut-garonnais ne semble pas encore au bout de ses peines, mais paraît de plus en plus uni. Les relations entre les responsables du MoDem, du Nouveau Centre, du Parti Radical et de la Gauche Moderne sont au beau fixe. Celles avec le groupe municipal de François Chollet et René Bouscatel «Toulouse Métropole d’Europe» aussi. Un présage d’union en vue de 2014. Certaines passerelles semblent l’indiquer. Même le discours envers l’UMP de Jean-Luc Moudenc est déjà rôdé : «Le doigt sur la couture du pantalon, ce n’est pas pour nous !» lance Jean Iglesis."




vendredi 11 mai 2012

Alain Fillola l'a fait !

Chronique politique parue ce jour sur www.premiere-reponse.com

"C’était un «secret de polichinelle» pour tout le microcosme politique. Le maire de Balma, conseiller général et vice-président du «Grand Toulouse» est désormais officiellement candidat sur la troisième circonscription. Il l’avait largement laissé sous-entendre dans nos colonnes du «Journal Toulousain» la semaine dernière avec cette phrase volontairement provocatrice : «Nous connaissons le candidat de l’UMP, celui d’Europe Ecologie Les Verts ou du Front de Gauche, pas encore celui du PS…» Sur le papier, Alain Fillola risque l’exclusion de son parti, et Sébastien Denard le patron départemental du PS vient de la réclamer à ses instances parisiennes. Rappelons que dans le cadre d’un accord national c’est l’écologiste François Simon qui détient l’investiture officielle de la nouvelle majorité présidentielle. Sauf que… Il y a une réalité terrain qui fait que la quasi-totalité des élus de gauche de cette circonscription sont rangés derrière le Balmanais… qu’il est le maire élu toujours au premier tour d’une commune sociologiquement de droite… que Pierre Cohen ne devrait pas voir d’un mauvais œil, bien au contraire, cette candidature (la preuve, son adjointe Cécile Ramos est suppléante!)… que le PRG membre de la majorité présidentielle, soutient … et que j’ai croisé en «off» des élus de droite de cette circonscription qui sans le montrer officiellement n’hésiteront pas à favoriser le cas Fillola. Cette dissidence peut être à «double tranchant». Soit elle permet d’avoir un représentant de gauche qui correspond davantage à la sociologie de cette circonscription, et François Simon s’écarte (j’en doute fort) ou se range discipliné au deuxième tour (j’y crois davantage), soit elle divise la gauche fortement au premier tour en plaçant Jean-Luc Moudenc en tête… Et à ce moment-là, la dynamique sera du côté de l’ancien maire de Toulouse. Objectivement ce matin, cette annonce n’est pas forcément la meilleure qui soit pour Jean-Luc Moudenc, qui sur beaucoup de sujets, notamment économiques, aura moins l’occasion de «cliver» qu’avec François Simon (voir le débat Moudenc/Simon sur notre web tv). Il aura moins de «prises» sur son adversaire. Les cartes sont donc rabattues sur la troisième circonscription. Et le grand «chelem» non pas de la gauche mais du PS est désormais envisageable. Car s’il gagne, l’exclusion d’Alain Fillola du PS, sera de l’histoire ancienne. Et au fait, côtés centristes, selon les dernières infos, Jean-Luc Lagleize laisserait sa place à Laurence Massat… Ah cette troisième circonscription !"

mardi 8 mai 2012

Lettre à "Bruit qui court"

Vous fêtiez vos 10 ans le 4 mai dernier. Il y a quelques semaines je ne vous connaissais pas. Et pourtant je suis venu ... Vous voir pour la toute première fois en live. Je suis venu dans un contexte personnel particulier, pas forcément enclin ce soir-là à donner ou à recevoir. Et j'ai reçu une "baffe" ! Que dis-je une "claque" ! Votre zique m'a fait frémir, vibrer ... Vos montées si proches du dieu "Tool", vos mélodies enivrantes, votre rage pudique ("La France n'aime pas les héros" énorme !), et un groupe habité par ses propres créations.  Les textes de Nico sont toujours en liberté, magnifiquement anarchiques, politiquement et intellectuellement construits, souvent nourris de références littéraires ... La droite, le PS, les artistes subventionnés ... Tout le monde rentre à la maison avec sa valise pleine ... mais avec la tête nourrie de réflexions. Le chant ne correspond pas toujours à la musique, et signe l'originalité d'un combo à la marge. Parfois se tournant vers le slam, parfois se tournant vers l'histoire de la fusion made in France (David Salsedo) ou criard façon Cantat ... Oui "Bruit qui court" vous êtes un groupe juste et vrai (vos hommages appuyés à la scène toulousaine et à ceux qui se "bougent" pour la faire vivre en sont la preuve), désintéressé ... Vous "bloggers", vous n'avez pas "pigé" ? Je les kiffe ! Faîtes courir le bruit !

lundi 7 mai 2012

Il est élu ! Et à Toulouse plus qu’ailleurs...

Billet publié ce jour sur le site web du "Journal Toulousain" www.premiere-reponse.com

"François Hollande est notre nouveau président de la République. Une non surprise pour tous les observateurs de la vie politique… Les courbes dans toutes les enquêtes d’opinion ne s’étaient d’ailleurs jamais croisées pour le deuxième tour. C’était l’expression d’une dynamique évidente, mais aussi le symbole d’un vote non-idéologique, souvent axé sur la personnalité de maintenant l’ex-président. Pour ou contre Sarko, telle était la thématique de cette élection pour beaucoup. Un vrai référendum comme l’avait appelé de ses vœux Gérard Onesta (vice-président EELV de la région) dans les colonnes de votre hebdo. A Toulouse et en Haute-Garonne plus largement, et comme d’habitude, le vote socialiste s’est emparé des urnes. Cela s’est même amplifié ! François Hollande en 2012 a fait mieux que Ségolène Royal en 2007… 62,54% des Toulousains ont exprimé «Le changement c’est maintenant». Cela s’annonce donc déjà très compliqué pour les candidats UMP aux prochaines élections législatives dans notre département. Coincés entre une gauche surpuissante comme jamais, toujours unie dans les seconds tours, et un FN qui ne va avoir que pour seule ambition de s’accaparer le rôle d’opposant n°1 à la gauche, l’UMP 31 va «marcher sur des œufs»… Au vu de l’analyse des résultats de l’élection présidentielle, aucune des dix circonscriptions de Haute-Garonne ne devrait échapper à la gauche. Sauf que le PS devrait tout de même s’interroger de manière sérieuse sur la sociologie de la troisième circonscription. C’est là où l’écart entre François Hollande et Nicolas Sarkozy est le plus «resserré»… et là où le candidat de la droite se nomme Jean-Luc Moudenc. La gauche peut-elle se permettre de prendre un risque ? La gauche peut-elle se permettre de «mettre sur orbite» l’ancien maire de Toulouse pour 2014 ? Un recours est envisagé et plus qu’envisageable, Alain Fillola. A moins que le maire de Balma ne se déclare tout seul comme le recours. Si cette candidature se confirmait, le grand chelem de la gauche devrait être inévitable."

vendredi 4 mai 2012

Avec Justine Thibaudat


Dans le cadre du tournage du film "Love Ways" dans la région toulousaine, enregistrement ce matin d'une émission web tv avec Justine Thibaudat que beaucoup connaissent en tant qu'Ashley dans "Plus belle la vie". Bientôt en ligne sur la web tv du JT.

"Match politique" Moudenc/Simon

Il était attendu le face à face entre Jean-Luc Moudenc et François Simon. Le voilà .

Un édito pas comme les autres

Mon dernier édito sur www.premiere-reponse.com
No comment !

Le débat avec les gestes. Un vrai révélateur

"Il y en a qui ont de la chance. J’en fais partie. Avoir, suite au débat Sarko/Hollande d’hier soir, une analyse autre que celles qui énumèrent les petites phrases assassines ou les décryptages des postures attendues…  Une analyse de la gestuelle des deux candidats, ça vous dit ? C’est bon j’ai entendu votre réponse… On y va !
« - Hollande / Difficile d’analyser ce candidat… Il cherche à contrôler sa stature, ses gestes, ses mots, ses regards et enfile un masque de «commandeur».
Lors du débat, ses gestes ont trahi une volonté d’être d’égal à égal avec son adversaire : ses mains se positionnent souvent devant lui, formant ainsi une barrière virtuelle.
Le débit de parole est assez rapide, le ton changeant.
Parfois, sa paupière gauche tombe plus rapidement que la droite, preuve que le sujet le touche profondément.
Son regard passe souvent par-dessus les verres de ses lunettes, il observe, analyse, tout en se protégeant. Là aussi, barrière virtuelle de défense.
Sa main droite prend dans sa paume deux doigts de sa main gauche, l’index et le majeur, et son pouce gauche, rassurant, caresse le dessous de sa main droite. On est bien là dans la retenue, la peur, et la volonté farouche de ne pas être soi, mais de paraître pour ce candidat rassurant et maîtrisé. En effet, la main droite tenant la gauche, la cachant, il tente de faire disparaître l’affect et de le remplacer ainsi par la raison.
Ses pieds sont cachés, bien tenus l’un par l’autre, enroulés… Dans la retenue de lui-même…
Son corps, souvent en arrière sur sa chaise, démontre un homme méfiant, sur la défensive.
Le regard plutôt fixe, peu de gestes, Hollande est vigilant et ne veut surtout pas se trahir, pour cela, il n’hésite pas à tricher.
-          Sarkozy / L’expressif à outrance… Il laisse parler son corps, ne fait pas dans la retenue… Tout se lit en lui et paraît donc bien plus sincère.
Le volontarisme de ce «candidat-président» se retrouve dans ses épaules… La droite dénonce un besoin profond de performance.
Quant à la gauche, c’est un défi personnel. Il est impliqué professionnellement, mais aussi personnellement. Les deux épaules bougeant en même temps, l’être entier vibre, dirige, incite, il «invite» l’autre dans son «univers».
Le débit de parole est calme, posé, le ton est toujours le même, il reste impassible.
On a vu plusieurs fois son doigt pointer, ses poignets étaient dégagés, les deux mains participent et appuient les mots. Ce sont là des gestes du dominant, du dirigeant, du contrôlant.
Le sourcil droit relevé, il met son adversaire au défi et le tient à distance. Il appuie même cette volonté par sa main droite relevée, tous les doigts tendus.
Ses pieds sont posés par terre, les jambes ne sont pas fermées, il est réaliste et ouvert au dialogue.
Son regard se tourne tour à tour vers les journalistes et son adversaire, il s’adresse à tout le monde, est à l’aise, et n’a rien à cacher. D’ailleurs, il ne le pourrait pas, il n’est absolument pas dans la maîtrise de ses gestes, ses épaules en témoignent.
Droit, charismatique, il rassure et assure sa capacité à diriger notre pays.»
Bon, vous voyez il y avait de quoi dire non ? Elle a du talent mon «coach» préféré. Hum… De temps en temps, je ferai de nouveau appel à elle pour des décryptages inattendus.
Si vous désirez une analyse sur le mode sportif, on peut aussi donner le résultat du débat : Match nul.
Car d’un côté, Sarkozy sûr de ses forces, n’a pas non plus souhaité prendre des risques, de l’autre, tout l’UMP attendait le faux pas de Hollande. L’homme a su contrôler ses faiblesses comme indiqué dans l’analyse gestuelle, et n’a pas «flanché».
Or, Nicolas Sarkozy avait un retard à combler… Et Hollande une avance à gérer.
Le match nul est donc à l’avantage objectif du candidat de gauche.
Vivement dimanche !"

Web TV du "Journal Toulousain" - Avec le groupe "Bruit qui court"


Découvrez le groupe toulousain "Bruit qui court" avec un live qui "décoiffe" ! Le tout pour la web tv du "Journal Toulousain". J'ai adoré cet enregistrement.