mercredi 21 novembre 2012

La révélation Geoffroy Didier

La désormais célèbre COCOE a sacré dans la douleur Jean-François Copé à la tête de l'UMP ... Mais a aussi annoncé que la motion portée par la "Droite forte" a eu la faveur des militants. Et pourtant, ce mouvement est tout récent, et lancé par de jeunes trentenaires, Guillaume Peltier et Geoffroy Didier. J'avais rencontré ce dernier quelques jours avant le scrutin interne à l'UMP. Flashback avec un "jeune loup" de la politique.

vendredi 9 novembre 2012

"Zoom sur l'actu"

"Zoom sur l'actu" c'est un rendez-vous mensuel de la web tv du JT, en partenariat avec Radio Axe Sud. Il s'agit d'un concept unique à Toulouse, un show politique à la fois radiodiffusé et télévisé.
Avec trois chroniqueurs toujours en pleine forme.

lundi 29 octobre 2012

Quand je vous parle de Martin Malvy ...

"Qui après Malvy ?", voici le titre du "JT" de cette semaine avec une enquête sur la personnalité et la succession du président de la Région. Une enquête menée avec Coralie Bombail (du service politique du JT) qui nous a permis de faire des interviews franchement enrichissantes (je pense notamment à celle de Jean-Christophe Giesbert, l'auteur de l'excellent "Martin Malvy. Des racines, des combats et des rêves" chez Michel Lafon). L'occasion également d'approfondir nos connaissances sur une icone de la politique locale et régionale. Tous bords politiques confondus, une vraie référence.
Il y a des papiers qui ont sans doute plus de valeur que d'autres. Celui-là en fait partie à mes yeux.

Découvrez cette enquête : http://www.lejournaltoulousain.fr/politique/qui-apres-martin-malvy-16044




"Martin Malvy est le président de région qui a été le mieux élu de France en 2010, en obtenant près de 68% des voix. L’ancien ministre de François Mitterrand, en est à son troisième mandat à la tête de Midi-Pyrénées. Initialement prévues en 2014, c’est en 2015 que devraient finalement avoir lieu les prochaines élections régionales, à la faveur d’un report souhaité par François Hollande. Martin Malvy aura alors 79 ans. Envisage-t-il de se représenter ? Qui pourrait succéder à ce personnage que personne n’ose critiquer ? Une enquête menée par Coralie Bombail et Thomas Simonian.

Malvy l’intouchable ?

«Respect», «Estime», «Admiration» sont les mots qui reviennent de manière récurrente lorsqu’on aborde la personnalité de Martin Malvy. Même l’opposition refuse de critiquer le président de la région. Contactés, des membres des groupes «Osons Midi-Pyrénées» et «Républicains et Territoires» ont tous refusé de s’exprimer sur le sujet «Malvy». C’est un ancien conseiller régional de droite, Serge Didier, qui «brise l’omerta».  L’avocat toulousain, arrivé à la région en 1986 dans les bagages de Dominique Baudis, a décidé en 2010 de ne pas briguer un nouveau mandat afin de faire la part belle à une nouvelle génération. «Avec lui (Martin Malvy, ndlr), ça fonctionne» résume-t-il. «C’est un homme solide qui a été ministre du ministre du budget et porte-parole du gouvernement. Cela a du sens» poursuit Serge Didier. Une présence, de la hauteur, une vraie personnalité… C’est ainsi qu’apparaît aux yeux de tous le président de notre région : «Il n’est pas le genre à taper sur l’épaule de n’importe qui» remarque Jean-Christophe Giesbert, l’ancien directeur des rédactions de «La Dépêche du Midi» et auteur (avec Marc Teynier) du livre-entretien : «Martin Malvy. Des racines, des combats et des rêves». C’est avec un vrai regard admiratif sur l’homme que Jean-Christophe Giesbert insiste : «Personne ne connaît vraiment Martin Malvy à part sa famille et ses amis». Il nous avoue même qu’en l’ayant côtoyé longuement pour écrire ce livre, il n’a pas réussi «à percer le personnage». Selon le député et président du Conseil général du Gers, Philippe Martin, ami depuis trente ans de Martin Malvy, «ce n’est pas vraiment de la distance, mais plutôt de la pudeur et du respect. C’est la marque de son éducation».
Comment expliquer une si grande popularité, aussi bien dans l’opinion qu’auprès de la classe politique ? D’abord «les gens apprécient cette pudeur» qui contraste avec la «peopolisation» de beaucoup d’hommes publics. Mais la véritable explication serait que «nous avons connu deux leaders dans la région : Dominique Baudis et Martin Malvy. Malvy incarne la région comme Baudis incarnait Toulouse»» selon Jean-Christophe Giesbert. Un leader qui sait être à l’écoute, et qui est «capable de répondre aux attentes de catégories socioprofessionnelles très différentes, des agriculteurs comme des chefs d’entreprise» ajoute celui qui est aujourd’hui à la tête de l’agence de conseil en communication «Giesbert & associés». Pour ceux qui travaillent avec lui au quotidien, le président de région apparaît comme un homme de concertation, «il est ferme sur les objectifs fixés, mais souple sur la manière d’y parvenir» explique François Simon, vice-président de la région Midi-Pyrénées. «Mis à part pour le budget, il n’y avait pas de quoi être en désaccord. Toutes les grandes décisions étaient votées à la quasi-unanimité» confirme Serge Didier. Si l’homme est souple, il est également très exigeant auprès de ses collaborateurs mais aussi et surtout envers lui-même : «C’est quelqu’un de très sérieux et de très précis. Quand il se déplace, il veut tout savoir sur le dossier concerné» raconte Philippe Martin. Et selon son ami, le président Malvy se déplace beaucoup : «C’est avant tout un homme de terrain. Dans le Gers, il est aussi connu que moi !» Sa première vice-présidente, Nicole Belloubet, acquiesce : «Il est partout, même dans les petits villages. Tout le monde le connaît et peut l’aborder simplement.» Et d’ajouter avec humour : «Par contre, c’est un bourreau de travail, je n’aimerais pas être sa femme !»

«Je n’ai pas vu venir l’âge»

Qu’est-ce qui pourrait donc arrêter Martin Malvy ? Le temps ? En 2015, il aura 79 ans mais ce détail ne semble pas perturber l’intéressé : «Je n’ai pas vu venir l’âge. Je n’en ai pas eu le temps» affirme-t-il dans le livre de Jean-Christophe Giesbert. Il est vrai que le président de la région est «un homme très actuel. Personne ne se doute qu’il est né en 1936» remarque l’auteur. Présent sur Twitter, il est dans l’air du temps, maîtrise les dernières technologies et les nouvelles méthodes de communication. Dans les couloirs de la région, le bruit commence à courir qu’il n’exclut plus de se représenter : «Ce bruit n’est pas venu jusqu’à moi, ça me paraît improbable» réplique François Simon. Pas improbable pour tout le monde : «Je viens de le voir à la télé avec le Président de la République et je n’ai pas eu l’impression que c’était un homme qui pensait à la retraite» remarque Serge Didier. Mais peut-être qu’il n’envisage pas encore sa succession… Ou qu’il n’a tout simplement pas envie d’y penser : «Un homme politique qui commence à songer à son retrait est un homme mort» analyse Jean-Christophe Giesbert. Mais si lui n’y pense pas, d’autres y pensent pour lui. Des noms commencent à se faire entendre. Qui serait en mesure de prendre la relève ? «Si j’étais socialiste…»  s’amuse Serge Didier, «j’aurais un faible pour les deux Toulousains, Kader Arif et Nicole Belloubet». Belloubet, Arif, Glavany et Martin ou quatre personnalités pour un fauteuil.

Nicole Belloubet,  la «Anne Hidalgo de Malvy»

La première vice-présidente de la région évolue dans l’ombre de Martin Malvy depuis 2010. Au fil des années, elle prouve son aptitude à gérer aussi bien ses dossiers (l’enseignement supérieur et la recherche) que les autres sujets. « Je suis souvent amenée à le remplacer car il est très occupé. C’est une chance de pouvoir faire ça car je suis curieuse de nature, et je peux ainsi toucher à d’autres domaines que les miens. Par exemple, je suis devenue familière des questions économiques » révèle-t-elle. «Elle prend à bras-le-corps toutes les problématiques de la région. Elle est compétente, bien positionnée et c’est une redoutable rhétoricienne. Martin Malvy s’appuie sur elle.» confirme un collaborateur de la région. Selon cette source, il n’y a aucun doute, «Nicole Belloubet est LA favorite. Elle est en train de faire son apprentissage. C’est un peu la «Anne Hidalgo» de Martin Malvy». Un avis qui résume assez bien le courant de pensée général. «Elle a une très bonne réputation et s’est imprégnée de la région comme l’a fait Martin Malvy» ajoute Jean-Christophe Giesbert. «Son travail depuis des années la place en bonne position, elle est légitime» surenchérit François Simon. La vice-présidente reconnaît qu’elle apprend «en regardant faire Malvy. Dans sa façon de dire les choses sans jamais heurter inutilement. De sa gestion du temps également, car j’ai tendance à être impulsive. Il laisse toujours le temps au temps». Incontestablement, grâce à son expérience de numéro deux, Nicole Belloubet a pris une longueur d’avance sur d’autres possibles candidats. Mais la vice-présidente a tout de même un handicap : le déficit de popularité. «Elle manque d’une assise militante avec elle» souligne l’ancien journaliste de «La Dépêche». A Toulouse, Nicole Belloubet est connue, mais c’est sur les territoires de Midi-Pyrénées, que le travail reste à faire pour la vice-présidente. Il lui reste encore trois ans pour tisser son réseau. Et visiblement, elle a déjà commencé, «elle se déplace beaucoup. Récemment elle est allée à Albi, à Rodez, à Foix…» dévoile un proche de l’opposition régionale. La vice-présidente a conscience qu’elle n’est pas très connue, «mais je ne cherche pas à l’être. Je ne fais aucune communication… Je n’ai pas de blog et ne suis même pas sur Twitter. Pour l’instant, ça ne m’intéresse pas». Et plus tard ? «Je ne me projette pas en 2015, c’est trop tôt. Mais je reconnais que présider une région est un très beau mandat». Si elle décidait d’entrer dans la course, être une femme pourrait être un avantage. En France, seulement deux régions sont dirigées par des femmes. Une tendance qui devrait forcément s’inverser en faveur de la parité.

Kader Arif, «motivé» ?   

Kader Arif, ministre délégué aux anciens combattants, fait donc partie des noms qui se murmurent pour la succession de Martin Malvy. En plus de sa fonction ministérielle, il a été également élu député de la 10e circonscription en juin dernier (c’est actuellement sa suppléante Emilienne Poumirol qui siège) et il est conseiller municipal de la ville de Toulouse. S’il brigue le poste suprême de la région, «il faudra qu’il fasse des choix, surtout au regard de la future loi sur le non cumul des mandats» remarque François Simon. Mais en a-t-il vraiment envie ? «J’ai eu l’occasion de parler avec lui, mais il ne m’a jamais rien dit sur le sujet. Ce qui l’intéresse, c’est le gouvernement» indique Serge Didier. Pourtant pour Jean-Christophe Giesbert, il est fort probable qu’il soit «très motivé par cette perspective». Mais «a-t-il l’expérience suffisante pour assumer ce poste ? Et l’assise militante nécessaire ?», se demande-t-il. Pas sûr. Mais en tant que membre du gouvernement, il a acquis une visibilité nouvelle, ce qui fait encore défaut à Nicole Belloubet.

Jean Glavany, un homme d’expérience

Député de la 1ère circonscription des Hautes-Pyrénées, Jean Glavany pourrait être lui aussi candidat aux régionales de 2015. Son expérience ne se conteste pas. Chef de cabinet de François Mitterrand en 1988, il devient par la suite secrétaire d’Etat à l’enseignement technique, puis porte-parole du Parti socialiste en 1993. Cinq ans plus tard, il est nommé ministre de l’agriculture et de la pêche sous le gouvernement Jospin. A l’instar de Martin Malvy, Jean Glavany a fait ses armes sur des postes à responsabilité au gouvernement. Mais il est face à une difficulté majeure : «il restera le responsable de l’échec de Lionel Jospin en 2002, et il a vécu quelques échecs électoraux sur son territoire face à Gérard Trémège» signale Jean-Christophe Giesbert. Comment pourrait-il se faire élire en Midi-Pyrénées, une région vaste où il n’est pas connu dans tous les départements ? Ses expériences au gouvernement commencent à s’oublier, surtout auprès des jeunes générations qui n’ont pas connu l’ère Mitterrand. Par ailleurs, le député tarbais pourrait préférer l’échéance cantonale et ravir au PRG le Conseil général des Hautes-Pyrénées. Le département ou la région ? Jean Glavany n’aurait pas encore choisi.

Philippe Martin, l’ami de toujours

«Je connais Martin Malvy depuis plus de trente ans, et nous sommes toujours amis aujourd’hui» affirme Philippe Martin. Tous deux ont le point commun d’être des «fabusiens» : « On s’est d’ailleurs souvent vus lors de dîners et autres événements à travers cet engagement. Je le soutiens depuis toujours et j’ai fait campagne pour lui en 2010 dans le Gers» précise-t-il. Le Président du Conseil général du Gers «aurait envie de succéder à Martin Malvy. D’ailleurs il l’a déjà dit» déclare Jean-Christophe Giesbert. Mais l’intéressé ne confirme pas cette information : «Je n’ai jamais affirmé une telle chose ! Mon amitié pour Martin Malvy ne supporte pas le moindre mot de ma part dans ce sens-là !» s’emporte-t-il. Et ne lui demandez pas son avis sur la succession du président de région : «Il est saugrenu de poser cette question. Il est actuellement à ce poste et ce sera à lui de mesurer ce qu’il a envie de faire» répond-il. Quant à sa propre candidature, «je prendrai une décision le moment venu». Comme quoi Jean-Christophe Giesbert disait sans doute juste… Donc rien n’est exclu pour l’élu gersois, même si pour lui aussi, la question du cumul des mandats est posée.

Trois hommes, une femme, rien d’officiellement déclaré. D’autant que d’ici 2015, d’autres candidatures «d’outsiders» pourraient bien faire leur apparition : «Des jeunes maires qui proposeraient une alternance en terme d’âge, par exemple» projette Jean-Christophe Giesbert. «Tout dépendra des arcanes de la politique locale à ce moment-là, de qui soutient qui» avance Nicole Belloubet. Déjà prête pour le combat, elle ajoute en ironisant : «Si trois hommes sont nécessaires pour me manger, comme l’a déclaré un certain journal, je trouve ça assez flatteur finalement !» Mais que tous soient rassurés, Martin Malvy reste le maître du temps. Et 2015 n’est pas encore inscrit à son calendrier."

samedi 20 octobre 2012

WEB TV DU JT ; avec Antoine Maurice

Le vice-président de la Communauté urbaine a été sans complexes sur : l'Affaire Florence Lamblin, les OGM, le PDU de Pierre Cohen et les municipales.
A découvrir !

mardi 16 octobre 2012

Pourquoi PDB ne l' "ouvre" plus ?

Mon édito web paru ce jour sur le site du JT (www.lejournaltoulousain.fr)
"Il a connu une ascension aussi rapide que médiatisé. Lui c’est Philippe Douste-Blazy. Mais où est-il ? Wanted PDB ! Depuis sa conquête de Lourdes en 1989, tout lui réussissait. Du pied des Pyrénées, dans la capitale française des « cathos », ce cardiologue brillant avait su se bâtir une carrière politique dont il espérait sans doute plus … Elu député et proclamé en « express » chouchou de la « Chiraquie » en valsant d’un ministère à l’autre (Santé, Culture), rien ne l’avait arrêté et certainement pas son passage de Lourdes à Toulouse, de la grotte … Au Capitole. Le début de la fin ? Sans doute, car c’est à ce moment précis que ses propres prédictions ont cessé de se réaliser. Il quitte la mairie de Toulouse en 2004 (favorisant l’intronisation du dauphin surprise Jean-Luc Moudenc) pour prendre en charge un grand ministère associant la santé et la protection sociale. Et très vite « les yeux furent plus gros que le ventre », l’ambition démesurée … PDB voulait Matignon ! Pour ne pas dire plus … Mais De Villepin aura les faveurs du roi et le Quai d’Orsay tentera de le consoler. Pire, son ennemi intime Sarkozy accèdera ensuite à l’Elysée l’entraînant dans une traversée du désert… et à l’ONU.
A la recherche du Dr Douste-Blazy
Revenu un temps en soutien du grand perdant de la présidentielle, François Bayrou, PDB a depuis complètement disparu à l’heure ou son principal projet, le Cancéropôle toulousain, paraît en danger. Devenu Oncopôle, et basé sur le site d’AZF, ce concept articulé autour de la recherche contre le cancer, mélangeant habilement secteur public et privé, était censé amener la vie là ou la cité de Nougaro avait connu la mort. Or, Sanofi était ô combien partie prenante du projet lancé par Douste-Blazy alors maire. Pourtant, aujourd’hui, le conseil d’administration du géant pharmaceutique souhaite, ou pas, faire machine arrière, et pourrait mettre en danger le devenir dudit Oncopôle via une attitude non lisible vis-à-vis des salariés. D’ailleurs les syndicats critiquent ouvertement l’attitude du ministre Montebourg, coupable selon eux d’un coup de com’ sur leur dos. Malgré tout cela PDB ne réagit toujours pas publiquement, et ce silence interpelle d’autant plus que nous avions pu constater durant le montage du projet sa proximité avec les laboratoires. Serait-il  mal à l’aise pour intervenir ? Certainement, et même si en toute discrétion il a adressé (en tant que président de la fondation InNaBioSanté) au directeur général de Sanofi, Christopher Viehbacher, un parchemin plein d’inquiétude pour son bébé Cancéropôle : «La fondation, comme les autres partenaires, sait combien Sanofi est un rouage essentiel de l’Oncopôle dont toute moindre implication de la R&D dans ce projet serait un lourd handicap pour ce dernier.» Certaines rumeurs annoncent Pierre Fabre prêt à formuler des offres pour reprendre certaines activités de Sanofi à Toulouse. Info ou intox ? PDB en sait plus que nous sur les volontés à venir de Sanofi et de Pierre Fabre, c’est certain ! Il doit la vérité, non ? Son silence est étrangement assourdissant à un moment ou le projet qu’il a lui-même initié a besoin de lui … Un docteur qui n’est pas au chevet de son patient, bizarre vous avez dit bizarre ?"

lundi 1 octobre 2012

Rencontres avec Cohen et Moudenc

Ces deux denières semaines le "Journal Toulousain" a obtenu en exclusivité les interviews de rentrée de Pierre Cohen et de Jean-Luc Moudenc. Les deux sont déjà prêts à s'affronter. 2014...c'est déjà parti ! "Candidat je le serai certainement" côté Cohen. "Je serai au rendez-vous de 2014" côté Moudenc. Séance de rattrapage pour ceux qui n'ont pas encore lu ces entretiens.

http://www.lejournaltoulousain.fr/politique/pierre-cohen-2-mandats-sinon-rien-14988

http://www.lejournaltoulousain.fr/politique/moudenc-nom-de-code-2014-14684

dimanche 30 septembre 2012

Le Match Politique est de retour

Le "Match politique" c'est un débat mensuel entre deux politiques toulousains, dispo sur la web tv du "JT" (www.lejournaltoulousain.fr onglet Web TV) qui propose une émission/semaine. Ce mois-ci François Briançon (le fidèle adjoint socialiste de Pierre Cohen) est opposé à Xavier Spanghero (Pdt des Jeunes Actifs UMP 31). Ils ont débattu sur le premier bilan Hollande.

jeudi 23 août 2012

La caravane NKM se gare à Toulouse


Nathalie Kosciusko-Morizet est-elle plus ambitieuse que ce que sa posture parfois pudique et son ton parfois libéré le laissent présager ? Je le pense. 2017 est déjà dans son viseur !

Photos : 1/ Avec Rémi Meunier, ancien membre du cabinet de Nicolas Sarkozy et pro NKM
              2/ La NKM mobile - lol

Publié dans "Le Journal Toulousain" du 23 aout 2012

"La campagne interne pour la présidence de l’UMP se précise… Les 18 et 25 novembre prochains, le parti initié par Jacques Chirac en 2002 élira son nouveau président. Médiatiquement le duel Fillon/Copé occupe quasiment tout l’espace, avec un avantage certain donné pour le moment dans les sondages à l’ancien premier ministre. Mais le retrait (temporaire ou non ?) de Nicolas Sarkozy de la vie politique française a provoqué un grand vide… Et vous le savez bien, la nature en a horreur ! C’est ainsi que les anciens ministres Bruno Le Maire et Nathalie Kosciusko-Morizet ont décidé de jouer les «trouble-fête» dans cette bataille, et se donnent par là-même les moyens de se positionner pour l’avenir.

NKM positionnée pour maintenant ou pour demain ?

Celle qui a longtemps été regardée comme, seulement, «la» spécialiste écologie de l’UMP, a pris une nouvelle dimension en devenant la porte-parole de Sarkozy durant la dernière campagne présidentielle (que de jaloux dans l’appareil !), mais aussi en publiant un essai idéologique «Le Front antinational» (éditions du Moment). Aujourd’hui NKM est persuadée que son heure a sonné. Que son style commence à «marquer les esprits», que sa victoire aux législatives, malgré avoir été sur la fameuse «black list» de Marine Le Pen, est la confirmation d’une ascension annoncée. Elle est donc désormais candidate à la présidence de son parti… Mais dans quel but ? Pour gagner ? Sans doute pas. Pour peser dans une UMP qui aura l’échéance 2017 comme obsession ?… Banco ! Nathalie Kosciusko-Morizet profite donc à plein de cette campagne interne pour peaufiner son image de leader possible auprès des sympathisants, et réclame une décentralisation structurelle de l’appareil. Elle se joue également d’une fidélité avouée au mentor Sarkozy, tout en dénonçant publiquement la philosophie «droitière» imposée par le conseiller de l’ex-président Patrick Buisson, durant la dernière campagne présidentielle. L’émancipation est donc clairement en cours. La stratégie politique plus réfléchie qu’il n’y paraît.

Ses amis rencontrent les Toulousains

Cet été, il y aura eu la caravane du Tour de France, mais aussi celle des «Amis de Nathalie Kosciusko-Morizet» avec un but avoué : celui de récolter les 8000 parrainages de militants UMP (à jour de cotisation au mois de Juin) nécessaires pour la candidature à la présidence de l’UMP. Le 21 août dernier, ces amis-là (de jeunes militants) étaient sur les allées Roosevelt à la rencontre des Toulousains, pour défendre la campagne «made in» NKM : «J’ai décidé de m’engager dans ce combat à partir du moment où j’ai entendu Marine Le Pen appeler à voter contre Nathalie Kosciusko-Morizet aux législatives. D’une manière complètement aberrante, nous avons alors vu une responsable du Front National qui soutenait les socialistes… Je travaille donc désormais à la promotion de ses idées. C’est une personnalité qui apporte du renouveau et de l’espérance, et en même temps qui soutient des idées qui permettraient à notre parti de gagner les prochaines élections locales» explique Rémi Meunier, ancien membre du cabinet de Nicolas Sarkozy à l’Elysée, et présent à Toulouse pour cette halte de la fameuse caravane.

Christian Raynal : «Notre parti ne va pas bien !»

Christian Raynal, élu municipal du groupe «Toulouse pour tous» mais aussi de la communauté urbaine, a fait le choix NKM dès l’annonce de sa candidature : «Je pense qu’il faut éviter le combat Copé-Fillon… Surtout s’ils pensent déjà à la présidentielle. Il faut réformer l’UMP dans le calme, mais vite. Qu’on ne se raconte pas d’histoires, notre parti ne va pas bien !» Pour l’ancien adjoint de Dominique Baudis, Philippe Douste-Blazy et Jean-Luc Moudenc, la candidate Nathalie Kosciusko-Morizet a le profil idéal pour relancer la machine UMP : «C’est une femme. C’est un atout non ?». Toulouse est donc prête pour cette campagne interne à l’UMP. Et ce n’est que le début !"

mardi 26 juin 2012

La web tv du JT, un espace de liberté



Quel bonheur d’avoir animé cette saison les émissions de la web tv du « Journal Toulousain ». Et en premier lieu les débats. Ils auront opposé avant la période électorale François Chollet à Nadia Pellefigue (un échange sur le fond très riche, sur la forme très respectueux) et Rémi Vincent à Laurence Arribagé (là ce fut vif et « musclé » !) … Pendant la campagne, c’est chez nous que Jean-Luc Moudenc et François Simon s’étaient affrontés pour la première fois (on avait pu alors analyser la stratégie de l’ancien maire de Toulouse qui était d’écarter du jeu Alain Fillola, et de mettre Simon face à ses oppositions avec Pierre Cohen et Martin Malvy), puis que Christophe Borgel et Elisabeth Pouchelon s’étaient expliqués sur la définition du mot « parachutage » (sic). Au-delà de ça, notre web tv a permis de faire découvrir de vrais talents avec le rock fusion de « Bruit qui court », l’humour déjanté des « Crevettes musclées », l’humilité de Michael Jones ou le talent de la comédienne Justine Thibaudat (PBLV). Des rencontres… vraies, passionnantes … J’ai tenté d’entrer dans la personnalité des invités, pour que leur discours ne soit jamais convenu, et que leur naturel ressorte à travers la caméra. Elle qui est avant tout là pour vous faire partager l’intime … 

Découvrez toutes les émissions sur :

 http://www.premiere-reponse.com/category/web-tv

samedi 2 juin 2012

A droite et au centre, le volcan est en irruption


Derrière une vraie-fausse volonté affichée ou pas, la droite a déjà « tourné la page » de cette élection législative. La cohabitation serait-elle un mirage ? L’UMP est avant tout projetée sur la rentrée avec l’élection de son futur président … Jean-François Copé et François Fillon sont clairement engagés dans cette bataille par médias interposés. Mais Alain Juppé et Laurent Wauquiez semblent eux-aussi montrer des signes d’intérêt pour la fonction. A suivre donc. Au centre, il en est de même. La tête est déjà à la recomposition, et les Borloo, Morin, Lagarde, Bockel, Arthuis et … Bayrou, vont devoir trouver la bonne formule pour cohabiter et mettre les égo de côté. Il en va de la survie du courant centriste sur l’échiquier politique. Des personnalités telles Philippe Douste-Blazy ou Rama Yade, toujours populaires, devraient jouer un rôle dans cet avenir. A Toulouse, terre acquise à la gauche, il s’agit à la droite et au centre de repartir de zéro. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cette semaine l’annonce de Jean-François Copé, formulée à Balma, d’un Jean-Luc Moudenc en pôle position pour la mairie, est pour le moins malheureuse. Elle a pour double effet de « crisper » les « anti-Moudenc » de l’UMP et les cousins centristes avant le premier tour des élections législatives … Mais surtout, elle risque d’anticiper les vélléités des uns et des autres pour l’après 18 juin (issue du 2ème tour des législatives) … Pour y voir plus clair (ou pas lol) sur le contexte local,  mon édito de la semaine sur le site du « Journal Toulousain » (www.premiere-reponse.com) :

Et si la droite toulousaine rêvait de « beignet » ?

"Je ne sais pas si tout le monde souhaite gagner ces élections législatives. Allez, je vais être franc avec vous, je suis même certain du contraire. Prenons un exemple… Allez, au hasard, la troisième circonscription (Rires) ! Nous le savons, cette circonscription est indiscutablement la seule «jouable» pour la droite «made in cassoulet». Et pour cause, elle a été redécoupée par l’ancien ministre Marleix (bien aidé par des locaux, suivez mon regard) dans ce seul objectif. Aujourd’hui le président départemental de l’UMP, l’ancien maire Jean-Luc Moudenc, est donc sur le terrain pour conquérir ce territoire au «nez et à la barbe» de François Simon et Alain Fillola. Sauf que ces deux-là vont pouvoir compter sur de nouveaux alliés… Car pour la droite toulousaine, l’objectif n’est déjà plus l’échéance législative («Un rêve de beignet, c’est un rêve, pas un beignet» dit Marek Halter, à méditer non ?) mais bel et bien le Capitole. Alors, à l’instar de François Fillon et de Jean-François Copé qui n’auront pas attendu le 18 juin pour commencer à anticiper sur les futures échéances de leur parti, le groupe municipal «Toulouse Métropole d’Europe» (dissident de Jean-Luc Moudenc) de François Chollet et Marie Déqué n’aura pas, lui non plus, attendu le deuxième tour de l’élection législative pour «mettre la pression» sur l’ancien maire de la «ville rose». Dans le rôle du «porte-flingues», Serge Didier : «Jean-Luc Moudenc est secrétaire national de l’UMP, ce sera difficile pour lui de rassembler. Je pense qu’il faut un candidat du renouveau pour mener une liste… («La Dépêche du Midi» 01/06/12). Dans le «JT» du 24/05 dernier Marie Déqué avait déjà servi le «hors d’œuvre» : «A partir du moment où l’on ne croit pas en Jean-Luc Moudenc leader pour gagner, qui a alors la carrure ?» Les dissidents toulousains ont donc maintenant choisi de soutenir la candidate centriste Laurence Massat sur la 3e circonscription… Face à… Jean-Luc Moudenc. Autant vous dire que le résultat du 17 juin sera déterminant pour la suite, et pour la reconquête (possible ou pas ?) du Capitole. Certains auraient-ils intérêt à ce que le candidat de l’UMP échoue dans son combat législatif ? J’ai mon idée. Mais je vous laisse répondre à la question…"

dimanche 27 mai 2012

Ce Pascal a du talent !

En 2009, il débarquait hors compétition à Cannes avec son complice Thierry Obadia et un premier long métrage "Lisa" accompli avec des "bouts de ficelles". Quelques années auparavant, je l'avais connu en spécialiste des réalisations de DVD et de clips d'artistes (Chimène Badi, des comédies musicales...) ... Aujourd'hui je travaille avec lui plusieurs fois par semaine sur les émissions web tv du "JT". Et c'est un bonheur ! On se parle peu, on fonctionne ensemble au feeling et ça fonctionne ! Ses yeux ont du talent , du vrai. Il respire par le regard. L'image c'est sa vie ! En ce moment, il tourne un court-métrage "Love ways" avec pour sujet l'amour agapé, sur fond d'un boléro que chacun connaît ... Mais oui celui de Maurice ! J'attends ça avec impatience ... Et ensuite il jouera le rôle principal d'un long métrage, "Indigo".
Pour en savoir plus "matez" l'émission "Top Culture" . Vous y découvrirez à ses côtés Justine Thibaudat, actrice dans "PBLV" et surtout dans son court-métrage en tournage (merci Justine, tu auras remarqué le montage de fin qui fait que personne ne sait pourquoi on explose de rire) ... et petit flash-back avec la bande-annonce de son premier long "Lisa". Ce Pascal ... suivez-le !!

vendredi 25 mai 2012

Le centre haut-garonnais : Et si on essayait de comprendre ?


 Voici mon papier sur le désir d'union entre les partis centristes en Haute-Garonne paru cette semaine dans le "JT".

"Depuis de longs mois, les partis centristes de Haute-Garonne tentent une expérience. Celle de se fédérer : «Ici, le centre est en marche, en construction» avance le président départemental du Parti Radical Jean Iglesis. Il s’agit pour eux de réussir ce que leurs mentors nationaux respectifs n’arrivent pas à faire, mais que l’histoire politique va sans aucun doute leur imposer après le 18 juin (lendemain du deuxième tour des élections législatives). Nous pouvons en effet parier sur une reconstruction, une recomposition de l’échiquier politique à la droite et au centre, à la suite de l’échéance législative, qui le temps d’un mois de campagne aura imposé un statu quo de rigueur. La défaite de Nicolas Sarkozy, le vote personnel de François Bayrou en faveur de François Hollande ou les défections successives de Jean-Louis Borloo et Hervé Morin dans la course présidentielle, sont autant de facteurs qui devraient favoriser un éclatement au niveau de l’UMP et de toutes les chapelles centristes (MoDem, Nouveau Centre, Parti Radical, Gauche moderne ou Alliance centriste). Dans notre département les élections législatives devaient être un test pour les partis centristes. Sont-ils arrivés à s’entendre pour offrir une offre centriste cohérente sur les dix circonscriptions qui composent le redécoupage territorial ? «Une offre avec de nouveaux visages» souligne Jean-Luc Lagleize, leader départemental du MoDem. Objectivement, il y a sept circonscriptions où les responsables centristes toulousains ont réussi à se mettre d’accord. Allez, six et demi… Car la politique nationale reprend toujours quand il le faut. C’est donc le cas sur la dixième circonscription où Dominique Faure, soutenue par le sénateur «radical» Alain Chatillon, a obtenu le sésame si convoité par beaucoup (le conseiller régional Jean-Luc Rivière s’y est «cassé les dents» sur la 8e circonscription), la double-investiture UMP-Parti Radical. Un affront pour les centristes locaux, trop avides d’émancipation envers l’ex-maison mère, qui ont décidé de soutenir (officiellement pour les uns, officieusement pour les autres) la candidature du «Nouveau centre» Jean-Pierre Albouy qui compte un élu MoDem de Gardouch comme suppléant. Pour le reste, Jean-Jacques Bolzan (1e circonscription), André Gallego (2e), Laurence Massat (3e), Raphaël Quessada (5e), Jacqueline Winnepenninckx (8e) et Eric Gautier (9e). 
Dissension avec Alliance centriste ?

Au fur et à mesure des discussions entre centristes, il est apparu de réelles dissensions avec l’«Alliance centriste» : «Nous avons souhaité jouer collectif en retirant l’un de nos candidats sur la première circonscription pour laisser la place à Jean-Jacques Bolzan. Nous avions alors deux circonscriptions qui nous étaient destinées, la 4e et la 7e. Nous avons jugé au vu du contexte particulier de la 7e circonscription, que nous allions placer tous nos efforts sur la 4e» nous explique Jean-Marie Belin, président départemental de l’Alliance Centriste, qui soutient donc la candidature de son poulain Alexandre Trillou. Seul hic… Sandra Mourgues, soutenue par tous les autres partis centristes, était déjà en campagne. Cerise sur le gâteau sur cette quatrième circonscription, l’élue toulousaine Yvette Benayoun-Nakache, proche du MoDem, a décidé également d’y aller. En coulisses, les leaders centristes ont peu apprécié l’attitude de Jean-Marie Belin et des siens, qui par ailleurs, et sans avoir concerté leurs cousins du MoDem, du Nouveau Centre et du Parti Radical ont décidé de soutenir le président départemental de l’UMP Jean-Luc Moudenc sur la 3e circonscription. Un acte qui pourrait laisser des traces pour la suite… Autre anomalie remarquée, cette fois-ci sur la sixième circonscription, où le jeune Grigori Michel qui a pour suppléant le «radical» Jean-Louis Cesses, n’a pas obtenu le soutien du MoDem qui présente sa vice-présidente départemental Marthe Marti. Bizarre, vous avez dit bizarre ? Alors oui, le centre haut-garonnais ne semble pas encore au bout de ses peines, mais paraît de plus en plus uni. Les relations entre les responsables du MoDem, du Nouveau Centre, du Parti Radical et de la Gauche Moderne sont au beau fixe. Celles avec le groupe municipal de François Chollet et René Bouscatel «Toulouse Métropole d’Europe» aussi. Un présage d’union en vue de 2014. Certaines passerelles semblent l’indiquer. Même le discours envers l’UMP de Jean-Luc Moudenc est déjà rôdé : «Le doigt sur la couture du pantalon, ce n’est pas pour nous !» lance Jean Iglesis."




vendredi 11 mai 2012

Alain Fillola l'a fait !

Chronique politique parue ce jour sur www.premiere-reponse.com

"C’était un «secret de polichinelle» pour tout le microcosme politique. Le maire de Balma, conseiller général et vice-président du «Grand Toulouse» est désormais officiellement candidat sur la troisième circonscription. Il l’avait largement laissé sous-entendre dans nos colonnes du «Journal Toulousain» la semaine dernière avec cette phrase volontairement provocatrice : «Nous connaissons le candidat de l’UMP, celui d’Europe Ecologie Les Verts ou du Front de Gauche, pas encore celui du PS…» Sur le papier, Alain Fillola risque l’exclusion de son parti, et Sébastien Denard le patron départemental du PS vient de la réclamer à ses instances parisiennes. Rappelons que dans le cadre d’un accord national c’est l’écologiste François Simon qui détient l’investiture officielle de la nouvelle majorité présidentielle. Sauf que… Il y a une réalité terrain qui fait que la quasi-totalité des élus de gauche de cette circonscription sont rangés derrière le Balmanais… qu’il est le maire élu toujours au premier tour d’une commune sociologiquement de droite… que Pierre Cohen ne devrait pas voir d’un mauvais œil, bien au contraire, cette candidature (la preuve, son adjointe Cécile Ramos est suppléante!)… que le PRG membre de la majorité présidentielle, soutient … et que j’ai croisé en «off» des élus de droite de cette circonscription qui sans le montrer officiellement n’hésiteront pas à favoriser le cas Fillola. Cette dissidence peut être à «double tranchant». Soit elle permet d’avoir un représentant de gauche qui correspond davantage à la sociologie de cette circonscription, et François Simon s’écarte (j’en doute fort) ou se range discipliné au deuxième tour (j’y crois davantage), soit elle divise la gauche fortement au premier tour en plaçant Jean-Luc Moudenc en tête… Et à ce moment-là, la dynamique sera du côté de l’ancien maire de Toulouse. Objectivement ce matin, cette annonce n’est pas forcément la meilleure qui soit pour Jean-Luc Moudenc, qui sur beaucoup de sujets, notamment économiques, aura moins l’occasion de «cliver» qu’avec François Simon (voir le débat Moudenc/Simon sur notre web tv). Il aura moins de «prises» sur son adversaire. Les cartes sont donc rabattues sur la troisième circonscription. Et le grand «chelem» non pas de la gauche mais du PS est désormais envisageable. Car s’il gagne, l’exclusion d’Alain Fillola du PS, sera de l’histoire ancienne. Et au fait, côtés centristes, selon les dernières infos, Jean-Luc Lagleize laisserait sa place à Laurence Massat… Ah cette troisième circonscription !"

mardi 8 mai 2012

Lettre à "Bruit qui court"

Vous fêtiez vos 10 ans le 4 mai dernier. Il y a quelques semaines je ne vous connaissais pas. Et pourtant je suis venu ... Vous voir pour la toute première fois en live. Je suis venu dans un contexte personnel particulier, pas forcément enclin ce soir-là à donner ou à recevoir. Et j'ai reçu une "baffe" ! Que dis-je une "claque" ! Votre zique m'a fait frémir, vibrer ... Vos montées si proches du dieu "Tool", vos mélodies enivrantes, votre rage pudique ("La France n'aime pas les héros" énorme !), et un groupe habité par ses propres créations.  Les textes de Nico sont toujours en liberté, magnifiquement anarchiques, politiquement et intellectuellement construits, souvent nourris de références littéraires ... La droite, le PS, les artistes subventionnés ... Tout le monde rentre à la maison avec sa valise pleine ... mais avec la tête nourrie de réflexions. Le chant ne correspond pas toujours à la musique, et signe l'originalité d'un combo à la marge. Parfois se tournant vers le slam, parfois se tournant vers l'histoire de la fusion made in France (David Salsedo) ou criard façon Cantat ... Oui "Bruit qui court" vous êtes un groupe juste et vrai (vos hommages appuyés à la scène toulousaine et à ceux qui se "bougent" pour la faire vivre en sont la preuve), désintéressé ... Vous "bloggers", vous n'avez pas "pigé" ? Je les kiffe ! Faîtes courir le bruit !

lundi 7 mai 2012

Il est élu ! Et à Toulouse plus qu’ailleurs...

Billet publié ce jour sur le site web du "Journal Toulousain" www.premiere-reponse.com

"François Hollande est notre nouveau président de la République. Une non surprise pour tous les observateurs de la vie politique… Les courbes dans toutes les enquêtes d’opinion ne s’étaient d’ailleurs jamais croisées pour le deuxième tour. C’était l’expression d’une dynamique évidente, mais aussi le symbole d’un vote non-idéologique, souvent axé sur la personnalité de maintenant l’ex-président. Pour ou contre Sarko, telle était la thématique de cette élection pour beaucoup. Un vrai référendum comme l’avait appelé de ses vœux Gérard Onesta (vice-président EELV de la région) dans les colonnes de votre hebdo. A Toulouse et en Haute-Garonne plus largement, et comme d’habitude, le vote socialiste s’est emparé des urnes. Cela s’est même amplifié ! François Hollande en 2012 a fait mieux que Ségolène Royal en 2007… 62,54% des Toulousains ont exprimé «Le changement c’est maintenant». Cela s’annonce donc déjà très compliqué pour les candidats UMP aux prochaines élections législatives dans notre département. Coincés entre une gauche surpuissante comme jamais, toujours unie dans les seconds tours, et un FN qui ne va avoir que pour seule ambition de s’accaparer le rôle d’opposant n°1 à la gauche, l’UMP 31 va «marcher sur des œufs»… Au vu de l’analyse des résultats de l’élection présidentielle, aucune des dix circonscriptions de Haute-Garonne ne devrait échapper à la gauche. Sauf que le PS devrait tout de même s’interroger de manière sérieuse sur la sociologie de la troisième circonscription. C’est là où l’écart entre François Hollande et Nicolas Sarkozy est le plus «resserré»… et là où le candidat de la droite se nomme Jean-Luc Moudenc. La gauche peut-elle se permettre de prendre un risque ? La gauche peut-elle se permettre de «mettre sur orbite» l’ancien maire de Toulouse pour 2014 ? Un recours est envisagé et plus qu’envisageable, Alain Fillola. A moins que le maire de Balma ne se déclare tout seul comme le recours. Si cette candidature se confirmait, le grand chelem de la gauche devrait être inévitable."

vendredi 4 mai 2012

Avec Justine Thibaudat


Dans le cadre du tournage du film "Love Ways" dans la région toulousaine, enregistrement ce matin d'une émission web tv avec Justine Thibaudat que beaucoup connaissent en tant qu'Ashley dans "Plus belle la vie". Bientôt en ligne sur la web tv du JT.

"Match politique" Moudenc/Simon

Il était attendu le face à face entre Jean-Luc Moudenc et François Simon. Le voilà .

Un édito pas comme les autres

Mon dernier édito sur www.premiere-reponse.com
No comment !

Le débat avec les gestes. Un vrai révélateur

"Il y en a qui ont de la chance. J’en fais partie. Avoir, suite au débat Sarko/Hollande d’hier soir, une analyse autre que celles qui énumèrent les petites phrases assassines ou les décryptages des postures attendues…  Une analyse de la gestuelle des deux candidats, ça vous dit ? C’est bon j’ai entendu votre réponse… On y va !
« - Hollande / Difficile d’analyser ce candidat… Il cherche à contrôler sa stature, ses gestes, ses mots, ses regards et enfile un masque de «commandeur».
Lors du débat, ses gestes ont trahi une volonté d’être d’égal à égal avec son adversaire : ses mains se positionnent souvent devant lui, formant ainsi une barrière virtuelle.
Le débit de parole est assez rapide, le ton changeant.
Parfois, sa paupière gauche tombe plus rapidement que la droite, preuve que le sujet le touche profondément.
Son regard passe souvent par-dessus les verres de ses lunettes, il observe, analyse, tout en se protégeant. Là aussi, barrière virtuelle de défense.
Sa main droite prend dans sa paume deux doigts de sa main gauche, l’index et le majeur, et son pouce gauche, rassurant, caresse le dessous de sa main droite. On est bien là dans la retenue, la peur, et la volonté farouche de ne pas être soi, mais de paraître pour ce candidat rassurant et maîtrisé. En effet, la main droite tenant la gauche, la cachant, il tente de faire disparaître l’affect et de le remplacer ainsi par la raison.
Ses pieds sont cachés, bien tenus l’un par l’autre, enroulés… Dans la retenue de lui-même…
Son corps, souvent en arrière sur sa chaise, démontre un homme méfiant, sur la défensive.
Le regard plutôt fixe, peu de gestes, Hollande est vigilant et ne veut surtout pas se trahir, pour cela, il n’hésite pas à tricher.
-          Sarkozy / L’expressif à outrance… Il laisse parler son corps, ne fait pas dans la retenue… Tout se lit en lui et paraît donc bien plus sincère.
Le volontarisme de ce «candidat-président» se retrouve dans ses épaules… La droite dénonce un besoin profond de performance.
Quant à la gauche, c’est un défi personnel. Il est impliqué professionnellement, mais aussi personnellement. Les deux épaules bougeant en même temps, l’être entier vibre, dirige, incite, il «invite» l’autre dans son «univers».
Le débit de parole est calme, posé, le ton est toujours le même, il reste impassible.
On a vu plusieurs fois son doigt pointer, ses poignets étaient dégagés, les deux mains participent et appuient les mots. Ce sont là des gestes du dominant, du dirigeant, du contrôlant.
Le sourcil droit relevé, il met son adversaire au défi et le tient à distance. Il appuie même cette volonté par sa main droite relevée, tous les doigts tendus.
Ses pieds sont posés par terre, les jambes ne sont pas fermées, il est réaliste et ouvert au dialogue.
Son regard se tourne tour à tour vers les journalistes et son adversaire, il s’adresse à tout le monde, est à l’aise, et n’a rien à cacher. D’ailleurs, il ne le pourrait pas, il n’est absolument pas dans la maîtrise de ses gestes, ses épaules en témoignent.
Droit, charismatique, il rassure et assure sa capacité à diriger notre pays.»
Bon, vous voyez il y avait de quoi dire non ? Elle a du talent mon «coach» préféré. Hum… De temps en temps, je ferai de nouveau appel à elle pour des décryptages inattendus.
Si vous désirez une analyse sur le mode sportif, on peut aussi donner le résultat du débat : Match nul.
Car d’un côté, Sarkozy sûr de ses forces, n’a pas non plus souhaité prendre des risques, de l’autre, tout l’UMP attendait le faux pas de Hollande. L’homme a su contrôler ses faiblesses comme indiqué dans l’analyse gestuelle, et n’a pas «flanché».
Or, Nicolas Sarkozy avait un retard à combler… Et Hollande une avance à gérer.
Le match nul est donc à l’avantage objectif du candidat de gauche.
Vivement dimanche !"

Web TV du "Journal Toulousain" - Avec le groupe "Bruit qui court"


Découvrez le groupe toulousain "Bruit qui court" avec un live qui "décoiffe" ! Le tout pour la web tv du "Journal Toulousain". J'ai adoré cet enregistrement.